REPORTAGE VIDÉO - La formation, pilier de Mayeur Car Service

Dès le premier regard, on observe que les jeunes sont légion chez Mayeur Car Service, tant à l’accueil que dans l’atelier. Mais en y regardant de plus près, on constate que le mélange des générations est l'un des points marquants de cette immense carrosserie de Combs-la-Ville. Ici, les plus anciens transmettent leur savoir-faire. "Plus de la moitié des jeunes de l'entreprise ont été formés par nous, précise Morad Benkassi. La formation fait partie de l’ADN de l’entreprise, car nous suivons la valeur du partage".

31 postes de travail

Dix à quinze apprentis et alternants y sont employés à tous les postes de l'entreprise, tant en gestion qu'en réparation. À la fin, tous n'y restent pas. Mais dans le contexte de pénurie générale de main-d'œuvre, l'entreprise puise parmi eux pour répondre à ses besoins.

Cette carrosserie fait partie des cathédrales de la réparation automobile francilienne. Adhérent d’Acoat Selected et membre de Prefikar, son dirigeant y a industrialisé la réparation. Chaque année, plus de 3 500 véhicules sont réparés dans ses 2 100 m2 d’ateliers. Ceux-ci accueillent les réparations les plus techniques. En effet, l'entreprise est notamment agréée par Jaguar et Land Rover, pour réparer leurs véhicules avec ses techniques et équipements de pointe. La carrosserie génère ainsi un chiffre d'affaires annuel de sept millions d'euros. Néanmoins, malgré le nombre de salariés, un état d'esprit familial règne dans l'entreprise.

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Les véhicules y sont réparés sur 31 postes de travail. Ainsi, la vaste zone d'accueil de 150 m2 jouxte cinq baies de réparation mécanique. Derrière, l'atelier de carrosserie est articulé autour d'une allée centrale. L'un des côtés est réservé à la tôlerie, avec une aire consacrée à la réparation aluminium. L'autre est constitué de sept aires de préparation et du laboratoire de peinture. Cette dernière est flanquée de deux cabines de peinture – dont une de grand volume, pour utilitaires et camping-cars.

Intéresser, former et responsabiliser

Les réparateurs de cet atelier idéal parviennent à résoudre la difficile équation de la productivité et de la formation. Pour y parvenir, "chaque salarié qualifié a pour mot d'ordre «partages tes connaissances». Chacun prend en charge un jeune ou deux pour partager", explique Morad Benkassi. De l'autre côté, il insiste sur l'importance de fédérer les apprentis à l'entreprise, en les responsabilisant progressivement. "Il faut d'abord les intéresser, pour les faire entrer crescendo dans le monde professionnel, sans oublier que ce sont encore des adolescents." Les jeunes passent par tous les postes. Progressivement, on leur confie des tâches de plus en plus compliquées, au fur et à mesure de leur acquisition de compétences.

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Du côté des jeunes, la recette semble fonctionner. "J'apprécie l'atmosphère de l'entreprise, ainsi que la flexibilité sur les différentes tâches", explique Renane Aya, alternante en contrôle de gestion. Actuellement, je traite les avis de remise, les comptes, les clôtures de dossiers. L'an prochain je devrais aussi vérifier les normes comptables". Elle apprécie particulièrement l'autonomie qui lui est laissée, après seulement deux mois dans l'entreprise.

Pas d'obstacle à la productivité

Dans l'atelier, plusieurs apprentis partagent le même enthousiasme. Ils constatent que certains de leurs camarades de formation s'épanouissent moins dans d'autres entreprises. Morad Benkaci est conscient de cette problématique. "Souvent, les apprentis quittent les garages, car ils sont affectés à des tâches répétitives et ne se sentent pas intégrés. Cela est souvent dû au manque de temps et de moyens dans les ateliers", constate-t-il. Il se refuse toutefois de donner des leçons à ses confrères, conscient des difficultés rencontrées par la profession.

Mais il a néanmoins trouvé la parade pour éviter cet écueil. Ainsi dans son atelier et ses services administratifs, les jeunes sont responsabilisés. Ils sont poussés vers de plus en plus de responsabilités, au fur et à mesure de leur parcours. Tandis que leurs formateurs sont maintenant rodés. L'enseignement ne bride pas la productivité de l'entreprise.

Et ces efforts alloués à la formation n'entravent pas le développement de la carrosserie. Celle-ci vient d'être agréée par Tesla, constructeur particulièrement exigeant sur la haute technicité des réparations. À côté de la carrosserie, un nouveau bâtiment sort de terre. Celui-ci abritera l'activité réparation de véhicules haut de gamme.

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Là où certaines structures sont obligées de renoncer à grandir faute de main-d’œuvre qualifiée, Mayeur Car Service ne devrait pas en manquer pour croître. L’un de ces projets à moyen terme serait même de passer à la vitesse supérieure, en ouvrant un centre de formation.

NTN Europe enrôle Émile Boucton au poste de responsable des ITG

Pour entretenir et enrichir ses partenariats avec les groupements internationaux (ITG), NTN Europe a officialisé l’arrivée d’Émile Boucton. Ce dernier a pris le relais, depuis septembre 2024, de Pascal Langer, devenu directeur commercial pour la région EMEA et le Brésil au cours de l’été.

En étroite collaboration avec les commerciaux de chaque zone d’activité de l’équipementier franco-nippon, Émile Boucton a pour mission de consolider les liens noués avec les ITG, dont le rôle est toujours plus important sur le marché de la rechange.

Titulaire d'un Bachelor de management international, Emile Boucton a débuté son parcours dans l’aftermarket chez Groupauto International, où il a œuvré en tant que responsable du développement commercial de 2014 à 2020. Il rejoint ensuite Amerigo International pour y occuper les mêmes fonctions pendant trois ans.

Emile Boucton rallie alors Alriv Automotive en tant que directeur général, avant d’intégrer le groupe Axalta début 2024 pour y occuper les fonctions de responsable international des grands comptes.

Neichel Automotive, 45 ans de savoir-faire dans la maintenance de boîtes de vitesses

2024 n’est pas une année comme les autres pour Neichel Automotive. Tout d’abord car le distributeur de pièces de rechange fête ses 45 ans ! Célébré au salon Automechanika Francfort, cet anniversaire représente un vrai cap pour la société fondée en 1979 par André Neichel.

Si elle s’était spécialisée à ses débuts dans la réparation de boîtes de vitesses automobiles, elle s’est imposée aujourd’hui comme l’un des rares spécialistes de produits liés à la chaîne cinématique des poids lourds. L’entreprise s’est plus particulièrement fait un nom dans le domaine de la maintenance des ponts et BV (automatiques, robotisées et manuelles).

Neichel Automobile consolide ses liens avec ZF

Ce statut, la société alsacienne a su le cultiver grâce à des partenariats forts noués auprès des équipementiers d’origine : Dana Spicer, Meritor, Eaton, Dana Graziano et, surtout, ZF. Pour son 45e anniversaire, celle-ci a d’ailleurs officialisé un contrat de distribution avec l’équipementier allemand. Cet accord fait de la PME familiale un partenaire privilégié du fournisseur, en complément de son réseau ZF Service Partner.

Outre ses marques OE, le portefeuille du distributeur compte également une offre alternative avec l’italien Euroricambi.

Ce qui nous permet de répondre aux demandes de prix. Mais Euroricambi propose des produits avec une qualité élevéeassure André Neichel.

Neichel Automotive Euroricambi

Avec Euroricambi, Neichel Automotive dispose d’une alternative aux marques des équipementiers OE. ©J2R

Au total, le catalogue de Neichel Automotive fédère aujourd’hui quelque 5 000 références pour répondre aux besoins de ses clients : ateliers de réparation de boîtes de vitesses, grossistes et flottes. "Notre force, c’est le stock ! Nous avons, par exemple, 120 boîtes de vitesses prêtes à être expédiées", affirme le fondateur de l’entreprise.

À cette fin, Neichel Automotive s’appuie sur un outil logistique de 3 500 m² situé à Schaffhouse-prés-Seltz (67), près de la frontière allemande. Une localisation qui n’empêche pas le distributeur de couvrir l’ensemble du territoire national, en 24 à 48 heures. Précisons que la France ne représente qu’une partie des activités du distributeur, qui réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’étranger.

Une entreprise familiale tournée vers l'avenir

Aujourd’hui pilotée par Audrey Neichel, fille du fondateur, l’entreprise entend poursuivre sa croissance en capitalisant sur la stratégie mise en œuvre par André Neichel. "Nous voulons garder cette approche technique", confie-t-elle.

La PME alsacienne entretient d’ailleurs cette expertise de la maintenance des boîtes de vitesses avec sa société sœur, Powertrain Technology Center (PTC), qui dispose d’un atelier de rénovation. PTC est également le partenaire de l’équipementier Allison Transmission et gère à ce titre son réseau de 12 agents présents en France.

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"Nous nous occupons notamment de leur formation et du maintien de leurs compétences techniques", détaille Audrey Neichel. Forts de ce savoir-faire et du soutien de leurs partenaires équipementiers, la dirigeante et son père espèrent bien consolider cette expertise technique unique.

NTN Europe lance une gamme de capteurs et s'attaque au remanufacturing

De retour au salon Automechanika Francfort, NTN Europe y a présenté de multiples nouveautés à ses visiteurs. Dans le cadre de sa stratégie de développement de produits, le groupe nippon a officialisé la commercialisation de deux nouvelles offres. À commencer par une famille de capteurs.

1 150 nouvelles références de capteurs

Pionnier de la technologie ASB, l’équipementier disposait jusqu’à présent d’une ligne de capteurs de vitesse de roue de 470 références. Aujourd’hui, NTN Europe va plus loin et propose désormais, sous la marque SNR, 7 catégories de capteurs.

Il s’agit de capteurs pour la gestion moteur (arbre à cames, vilebrequin, température du liquide de refroidissement), pour la régulation des émissions (pression et température des gaz d’échappement) et pour la sécurité (pression des pneus et vitesse de roue). Au total, 1150 références supplémentaires enrichiront cette famille pour couvrir 80 % des besoins du parc européen.

"Nous nous appuyons sur l’expertise du groupe pour lancer cette gamme pour laquelle nous voulons devenir un acteur majeur", annonce Amélie Paviet, directrice marketing EMEA Automotive Aftermarket de NTN Europe. Le groupe ne s’en cache pas : il entend s’imposer sur un marché en plein essor, où la concurrence s’est accentuée. Ces derniers mois, les marques Hella, Niterra, ou encore Delphi ont d’ailleurs renforcé leur offre dans ce domaine.

Pas de quoi refroidir les ambitions de NTN, qui espère rapidement étendre son portefeuille, selon Carole Berwald, responsable de la gamme capteurs.

"Les références que nous lançons aujourd’hui couvrent des applications thermiques […] mais la vocation de cette gamme est bien-sûr de s’enrichir dans les mois et années à venir […]. Les extensions de cette famille de produits viseront à couvrir les derniers modèles de VL, à s’étendre aux PL, à accompagner l’électrification mais aussi à intégrer de nouveaux types de capteurs."

NTN Europe s’essaye au remanufacturing

En marge du lancement de cette gamme de capteurs, NTN Europe a profité d’Automechanika Francfort pour officialiser son arrivée sur le marché du remanufacturing. Le groupe japonais va, en effet, commercialiser dès fin 2024 une ligne de transmissions rénovées.

Elle se composera de 64 références et s’étendra par la suite, parallèlement à la gamme de transmissions neuves. D’ici à 2026, l’équipementier entendre mettre sur le marché 200 références de produits reconditionnés. Objectif : couvrir les véhicules de plus de 10 ans les plus courants sur le marché européen.

Avec ce premier pas dans le remanufacturing, NTN confirme sa stratégie RSE, réduisant l’empreinte carbone de ces pièces de 75 % par rapport à des produits neufs. La majorité des composants sont réutilisés, hormis certains éléments tels que les soufflets ou les graisses, qui sont systématiquement remplacés. "Le remanufacturing nécessite un véritable savoir-faire. Chez NTN, nous mettons un point d’honneur à garantir la qualité et la fiabilité de nos pièces rénovées, afin de rassurer les clients", précise Romain Petellaz, responsable de la gamme transmissions.

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Le lancement de cette offre de produits rénovés permet aussi à l’équipementier de répondre à une tendance de plus en plus favorable à la pièce de réemploi. "Sur le marché français de la transmission, la demande se porte à 70 % sur le reman’ et à 30 % sur le neuf", indique Amélie Paviet. Des perspectives prometteuses qui vont conduire le groupe à rapidement étendre son portefeuille dans le remanufacturing.

Mega macs S 20, le nouvel outil de diagnostic de Hella Gutmann

Hella Gutmann enrichit sa gamme d'outils de diagnostic avec le mega macs S 20. Dévoilée au salon Automechanika Francfort, cette solution a été développée pour une utilisation sur des tablettes et smartphones Android.

Doté de la compatibilité avec les protocoles CAN, CAN FD et DoIP, le mega macs S 20 assure une prise en charge des véhicules les plus récents, tout en restant abordable pour les petites structures ou celles à la recherche d'équipement supplémentaire.

"Le logiciel est facilement configurable et répond aux exigences les plus élevées, y compris le diagnostic des batteries haute tension, avec un confort d'utilisation exceptionnel", affirme Fabian Bierenstiel, responsable de la gestion des catégories chez Hella Gutmann.

Une solution flexible et évolutive

L’outil de diagnostic se distingue par sa flexibilité : il est disponible en plusieurs versions, selon les besoins spécifiques des ateliers. Les modules logiciels SDI S1, S2 et S3 offrent une adaptation progressive des fonctionnalités, des diagnostics de base jusqu’aux opérations plus complexes, comme le déverrouillage des passerelles de sécurité et le codage.

Avec ces licences, Hella Gutmann veut laisser aux réparateurs la possibilité de choisir une solution qui évolue avec le marché et les technologies automobiles.

Des options avancées pour les véhicules électriques

Conçu pour fonctionner avec n'importe quel appareil Android sous version 10 ou plus, le mega macs S 20 se connecte au véhicule via l’interface HG-VCI S 20 (Bluetooth et USB-C).

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L’un des autres atouts de la solution réside dans ses capacités à diagnostiquer les véhicules électriques, notamment grâce à la fonction Battery Quick Check. Disponible via la licence S3 ou la licence spécialisée "S battery", cette fonctionnalité permet d’évaluer l’état de santé des batteries haute tension. Pratique alors que les véhicules électriques se généralisent.

GPA signe un partenariat inédit avec Eco Repair Score

C'est une première pour GPA  ! Le recycleur automobile drômois a décidé de participer  (à la dernière minute !) au salon Automechanika de Francfort (Allemagne). L'occasion pour l'entreprise familiale de dévoiler son dernier partenariat signé avec Eco Repair Score. "Nous voulions avoir quelque chose à annoncer, pour participer à ce salon. Finalement, nous avons signé l'accord avec Eco Repair Score peu de temps avant", explique Hugo Barberot, directeur commercial et marketing de GPA.

Indicateur à disposition de tous

Aussi, à partir du 1er octobre 2024, l’indicateur Eco Repair Score (évalué par la société éponyme) sera apposé sur les pièces de peau distribuées par GPA. Ce "Nutri-Score" de la réparation automobile, lancé récemment en Belgique, indiquera les économies de CO2 réalisées en utilisant les PRE du centre VHU à la place de pièces neuves. L'indicateur sera également affiché sur la plateforme internet du spécialiste.

Les vertus environnementales des pièces d'occasion de GPA seront ainsi mises en valeur auprès des automobilistes. Elles peuvent aussi entrer dans le calcul global de l’impact d’une réparation pour les professionnels. Cet indicateur sera, en outre, mis à disposition des assureurs partenaires de GPA, de plus en plus souvent soumis à des reportings extra-financiers, notamment liés à la directive CSRD.

En contrepartie, le recycleur transmettra ses données de traçage de pièces à Eco Repair Score. L'entreprise enrichit ainsi son algorithme.

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Ce partenariat est inédit en Europe pour un recycleur. Il attire donc logiquement l'attention de l'écosystème de la PRE. "Nous avons reçu la visite de confrères espagnols, britanniques et portugais notamment", se félicite Hugo Barberot. "Nous avons gagné de la notoriété en France, grâce à Equip Auto. Maintenant, nous voulons faire la même chose au niveau européen", précise-t-il.

Créer des synergies et un effet de réseau

Sur le stand, les visiteurs sont d'abord attirés par une maquette dynamique de l'usine de recyclage ultramoderne de Livron-sur-Drôme (26). Puis, ils peuvent y admirer des pièces de réemploi apparaissant comme neuves. Précisément, GPA vise notamment à rencontrer des rénovateurs européens pour créer des synergies au niveau international.

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Pour l'instant, le négoce de PRE à l'international reste très modeste. "Nous réalisons environ 5 % de vente en direct à l'étranger. D'autres sont aussi vendues ainsi par des partenaires. Mais nos exportations ne doivent pas dépasser 7 %", pense Hugo Barberot. Cependant, la participation de GPA à Automechanika ne vise pas uniquement à développer ses affaires à l'international. Le directeur commercial et marketing conclut : "Nous voulons aussi d'abord mieux connaître l'écosystème européen, rencontrer des homologues pour peut-être créer un effet de réseau".

Sébastien Bergeret nommé directeur général adjoint d’Opisto

Opisto veut passer à la vitesse supérieure sur les marchés internationaux. L’entreprise toulousaine, fondée en 2010, vient de nommer à cette fin un nouveau directeur général adjoint : Sébastien Bergeret (36 ans).

Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tarbes, il apporte à Opisto une riche expérience acquise à l’international, notamment au sein d’entreprises comme Bombardier et Mimeo, où il a occupé des fonctions clés en amélioration continue et stratégie industrielle. Fort de cette expertise, Sébastien Bergeret accompagnera Opisto dans son plan de développement.

De nouveaux objectifs de croissance pour Opisto

Ce recrutement marque, en effet, une nouvelle étape dans la croissance de l'entreprise, qui souhaite étendre sa présence sur le marché européen. Elle a notamment pris pied en Espagne depuis 2022. D'ici à trois ans, cette dernière a pour ambition de tripler son chiffre d'affaires et de doubler ses effectifs grâce à cet essor à l'export.

Pour rappel, Opisto s'est imposé comme un des leaders dans la distribution de pièces auto d’occasion en France. Grâce à ses solutions digitales, la société permet d'informatiser les stocks de pièces des centres de véhicules hors d'usage (VHU) et de démocratiser l’utilisation de pièces de réemploi, à destination des professionnels et des particuliers.

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L’opérateur fédère plus de 600 clients centres VHU agréés et propose un catalogue comptant plusieurs millions de pièces disponibles en temps réel.

Les voitures sans permis, mauvais élèves du contrôle technique

Forcément, la catégorie L a occupé une place majeure dans la conférence de Dekra Automotive dédiée aux chiffres du contrôle technique des huit premiers mois de l'année 2024. Rappelons que le CT des motos, cyclos et autres voitures sans permis est effectif depuis le 15 avril dernier. Depuis cette date, 3 757 centres sont actifs dans cette catégorie L. C'est un peu plus de 50 % du nombre de centres VL (6 757).  On recense quelque 5 000 contrôles par jour sur cette catégorie L.

80 % des contrôles sur des motos

Au 1er septembre, 485 626 contrôles techniques ont été réalisés, dont près de 112 000 par Dekra. Le réseau affiche une part de marché de 23 %, comme sur le VL. Rappelons que cette année, les véhicules concernés sont ceux mis en circulation avant le 1er janvier 2017. Ceux qui ont une date d'immatriculation avant le 14 avril devaient être contrôlés avant le 14 août. Les autres, avant le 31 décembre prochain.

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80 % des véhicules de catégorie L contrôlés sont des motos. Le taux de contre-visites n'est que de 9,4 %, un chiffre similaire aux poids lourds. Ce chiffre est bas compte tenu de l'âge moyen des deux-roues concernés : 17,8 ans. Les défaillances majeures les plus fréquentes lors de CT des motos sont : plaque non conforme, manquante, endommagée ou mal fixée (2,8 % des contrôles) ; pneumatique usé ou endommagé (2,7 %) ; émission de polluants dépassant les limites applicables (2,7 %).

Près d'un tiers de contre-visites sur les voitures sans permis

Dekra alerte par ailleurs sur les cyclomoteurs, peu contrôlés. "Cela nous inquiète car ce sont des conducteurs souvent jeunes, et que le risque de mortalité sur ces engins est plus élevé. Nous comptons sur les parents pour alerter sur la nécessité de ce contrôle technique", commente Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive. Le taux de contre-visites des cyclomoteurs contrôlés est de 20,7 % pour un âge moyen de 17,3 ans.

Mais ce sont les voitures sans permis qui affichent le taux de contre-visites le plus élevé de 31,3 % ! Pneumatique usé ou endommagé (8,2 % des contrôles) ; amortisseur endommagé ou mal fixé… (7,1 %) ; problème de roulement de roue (6,6 %) ; contrôle impossible des émissions de polluants à l'échappement (5 %) sont les défaillances majeures les plus fréquentes.

Dans l'ensemble, les véhicules de catégorie L affichent un taux de contre-visite de 11,56 %. Ces contrôles gagneront en précision en 2025 avec l'arrivée de deux nouveaux instruments dans les centres : le sonomètre au 1er mars, et le céléromètre au 1er juin. Les agréments provisoires remis pour le 15 avril dernier devront par ailleurs être rendus définitifs avant la même date l'an prochain.

Stabilité sur le CT des VL

Côté véhicules légers, les chiffres restent stables par rapport à 2023. 17 888 248 contrôles techniques ont été effectués en 8 mois. La baisse sur un an est de 2,1 %, mais 2023 avait connu une progression de 5,3 %. Le taux de contre-visites ne bouge pas : 19,40 % (19,45 % en 2023). L'orientation des feux de croisement (4,6 %), l'état des pneus (3,1 %) et le dépassement de la limite d'opacité des fumées (2,8 %) sont les défaillances majeures les plus relevées.

Notons que l'âge moyen des véhicules contrôlés a augmenté de 5 mois (13,1 ans). 63 % sont toujours diesel, quand la part de véhicules électriques et hybrides progresse : 2,6 % (1,9 % en 2023).

Axalta adopte le spectrophotomètre Irus Scan

Le fabricant de peinture Axalta complète ses outils liés à sa machine de gestion et de mélange des couleurs Irus Mix. En effet, le groupe américain y associe désormais un spectrophotomètre de dernière génération.

L'Irus Scan est le premier outil d’identification de couleur mesurant aussi la brillance. Ce qui lui permet de faciliter la reproduction des teintes les plus complexes pour les utilisateurs des marques du groupe (Cromax, Standox, Spies Hecker...).

Un algorithme exclusif de recherche de teinte

Avec ce nouveau spectrophotomètre, Axalta apporte une nouvelle brique à son process numérique de réparation simplifié. Celui-ci repose, pour ses teintes, sur le principe du "mesurer-trouver-doser". C'est dans la première étape de cette méthode que le spectrophotomètre Irus Scan améliore la précision. Le carrossier peut ainsi préparer au mieux la surface à réparer et choisir le bon vernis.

Cet outil exploite deux technologies inédites. Il est doté, tout d'abord, d'un angle inversé breveté pour détecter les pigments à effet, avec variation de teinte. Il améliore ainsi la mesure des teintes achromatiques les plus courantes. De plus, l'outil bénéficie d’un algorithme exclusif de recherche de teinte.

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"Cette nouvelle technologie a été conçue en pensant au carrossier peintre, car elle s'appuie sur une caméra RVB de nouvelle génération et un système de recherche de couleur exclusif pour fournir une formule de teinte précise", précise Troy Weaver, président de Global Refinish chez Axalta.

Amélioration de la productivité et réduction des déchets

Cette technologie analyse les données collectées par la caméra RVB haute définition de l’appareil. Le spectrophotomètre est connecté à la base de données du fabricant, qui contient plus de deux millions de formules, récemment mises à jour.

Grâce à ces multiples fonctionnalités, Axalta assure que son spectrophotomètre permet au peintre de gagner en productivité. Les risques d’erreur – et donc de reprises nécessaires – sont notamment réduits.

L'outil diminue aussi le nombre de plaquettes tests à réaliser pour vérifier la couleur. Enfin, il fournit au réparateur les moyens de mesurer la teinte de davantage de véhicules.

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Surtout, l'Irus Scan associé à la machine de mélange de teinte de la marque place définitivement les réparations complexes à la portée des peintres les moins aguerris. Un atout qui pourrait séduire de nombreux ateliers alors que la pénurie de main-d'œuvre reste forte.

Emotive réunit les marques de LKQ Europe pour conquérir l'aftermarket

C’était une conférence attendue. Le 10 septembre 2024, Emotive s’est officiellement présenté aux visiteurs du salon Automechanika Francfort.

Au cours de cet événement, Martin Conrad, PDG de l’entreprise, et Theo Theuner, directeur commercial, ont levé le voile sur cette nouvelle entité. Celle-ci est née du regroupement de différentes marques (Optimal, Era,Vege, MPM Oil, Platinum Plus, MRT, etc.) jusqu'ici présentes dans le giron de LKQ Europe.

Emotive dévoile sa stratégie

Concrètement, Emotive se présente comme un fournisseur à part entière, ciblant l’ensemble des acteurs du marché de l'après-vente en Europe. "LKQ est notre actionnaire mais sera un client parmi d’autres", assure Martin Conrad. Ambitieux, le dirigeant entend ainsi faire d’Emotive la "plateforme leader pour l’aftermarket".

À cette fin, l’entreprise privilégie une approche globale, en intégrant tout le parcours client. Cette centralisation permet d'optimiser les chaînes d'approvisionnement et de multiplier les synergies. "Les ateliers qui connaissent déjà une ou plusieurs de nos marques et leur font confiance peuvent désormais accéder facilement à l'ensemble de notre offre", explique le PDG.

Une offre déjà riche

Emotive peut effectivement capitaliser sur un large portefeuille produits. De Vege, créée en 1936 aux Pays-Bas, à Audura, fondée en 2016 en Allemagne, son catalogue compte donc différentes marques reconnues pour leur expertise. "Nous proposons une plateforme one stop shop", soutient Theo Theuner.

L’offre s’articule aujourd’hui autour de dix gammes (freinage, suspension, filtration, direction, lubrifiant, etc.) représentant plus de 200 000 produits et affichant un taux de couverture du parc européen s’élevant jusqu’à 98 %. Et ce catalogue devrait encore s’étoffer puisque de nouvelles familles de produits seront lancées en 2025.

De plus, Emotive met en exergue son ancrage local grâce à ses 13 implantations industrielles et logistiques situées principalement en Europe (dont un atelier Vege dans la banlieue lyonnaise).

Une base de 120 000 clients réparateurs

En réunissant l’ensemble des marques de LKQ Europe, Emotive peut aussi se targuer d’une forte empreinte commerciale. Ses produits sont distribués dans 100 marchés internationaux par quelque 1 000 points de vente.

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"Au total, 120 000 ateliers et 300 000 mécaniciens nous accordent leur confiance", indique Theo Theuner. Et ce n’est qu’un début pour le fournisseur qui entend donc élargir rapidement ses positions.

Cilea fait entrer SpiderVO dans son environnement fonctionnel

Une page se tourne chez Cilea. Contraint de prendre du recul avec KeplerVO, en raison du rachat de l'entreprise par le groupe Lacour, en 2023, le groupe lyonnais a dû trouver un nouveau partenaire. L'éditeur de DMS pour ateliers collaborera désormais avec Weeflow pour apporter une solution de gestion des activités de vente de voitures d'occasion.

Plus précisément, les garagistes utilisateurs de Cilea bénéficieront de facilités d'accès à SpiderVO. Après six mois de développement, les passerelles techniques entre les deux environnements sont prêtes pour l'épreuve du feu. De fait, à partir de cette semaine commence une phase de tests chez deux clients de Weeflow désireux de structurer leur atelier. Il s'agit de Milton Avenue, dans la Creuse, et du réseau VPN Auto, qui était déjà doté de Cilea.

Cette expérimentation a vocation à valider la bonne communication entre le logiciel MC4 de Cilea et SpiderVO de Weeflow. Le protocole API a été calibré pour fonctionner dans les deux directions. L'enjeu étant un partage efficient des informations afin d'éviter la double saisie des données, une meilleure gestion du cycle de vie du client et de son automobile et, enfin, un accès facilité au stock de voitures d'occasion.

Déploiement dès septembre ?

D'une part, les garagistes utilisateurs de Cilea y gagneront notamment en s'ouvrant la voie à une plateforme d'achat de voitures d'occasion BtoB. Derrière, l'écosystème de SpiderVO apporte un catalogue des plus denses de solutions tierces pour traiter les prospects de façon moderne. D'autre part, les revendeurs VO de métier y obtiendront un moyen de gérer les étapes de reconditionnement et l'après-vente.

En cas de succès de l'expérimentation, les souscriptions pourront débuter avant la fin du mois de septembre. Dans cet accord entre les éditeurs, Cilea y gagne en assurant une continuité d'expérience à ses utilisateurs. Chez Weeflow, la direction y voit l'opportunité d'élargir sa base de clients. Une centaine de patrons de garages pourraient en effet décider de migrer de KeplerVO vers SpiderVO.

Napa fait briller les voitures

Napa, la MDD d’Alliance Automotive Group, commercialise une nouvelle gamme de produits d’entretien automobile. 14 références sont disponibles dès à présent : deux nettoyants vitres, deux nettoyants multi-usages, trois nettoyants jantes, trois shampooings, deux rénovateurs plastiques intérieurs et un nettoyant cuir.

"Ce lancement est pour nous l’occasion de réitérer notre volonté de développer Napa, en fonction des besoins du marché", commente Marc Ripotot, directeur marketing et achats chez Alliance Automotive Group.

Ces produits seront destinés aux professionnels, avec des formats concentrés allant d’un litre à 27 kg, à diluer. Napa vise aussi la clientèle grand public avec des produits prêts à l’emploi de 500 ml et d'un litre, accompagnés de microfibres.

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Ces solutions de nettoyage sans phosphate se veulent écoresponsables, avec une fabrication vertueuse à base de 55 % d’eau de pluie récupérée. De même, les composants utilisés dans la formule sont hybrides avec des tensioactifs d’origine végétale ainsi que des composants synthétiques.

Brembo lance sa filiale française

La France est l'un des quatre pays dans lesquels l'équipementier italien Brembo a annoncé la création de nouvelles entités lors du salon Automechanika Francfort 2024.

En effet, outre l'Hexagone, le groupe entend aussi renforcer sa présence au Brésil (Campinas), en Australie (Melbourne) et en Thaïlande (Rayong). Si ce dernier site accueille une nouvelle usine, ses autres implantations sont commerciales.

S'adapter aux spécificités françaises

Avec la création de cette nouvelle filiale en France, Brembo espère accélérer son activité dans un marché où ses performances restent en-deçà de ses attentes. Son objectif premier est de consolider ses liens avec les groupements locaux.

"La France est un marché prioritaire, car nous n'y sommes pas contents de nos résultats. Nous y vendons moins de produits en moyenne qu'en Afrique et au Moyen-Orient, affirme Roberto Caravati, président des activités après-vente mondiales de Brembo. Cela est dû à des erreurs que nous avons commises par le passé… Ainsi qu'à un problème historique : nous n'y travaillons pas avec les deux plus importants groupements. Alors qu'ailleurs, nous travaillons avec les plus importants, comme LKQ et Intercars". La marque y est néanmoins présente via d'autres réseaux de distribution, à l'instar de Doyen Auto France.

Désormais, la filiale pourra compter sur ses propres forces pour s'adapter aux spécificités du marché tricolore. Le groupe a ainsi recruté Renato Sanna, pour prendre la tête de sa nouvelle entité. Celui-ci bénéficie d'une solide expérience dans l'après-vente automobile. En effet, il a œuvré pendant plus de 20 ans chez Bosal, jusqu'à la direction générale de sa filiale française. Arrivé à son nouveau poste en septembre 2024, il constitue actuellement son équipe.

Brembo à la recherche de la bonne position

Fort de cette nouvelle organisation, Brembo vise les 10 % de parts de marché en France. En Italie et en Espagne, la marque représente le tiers des ventes à l'aftermarket. Pour parvenir à ses objectifs, l'équipementier se dit prêt à adapter ses positions, sans renier toutefois son positionnement de marque haut de gamme.

"Nous devons encore positionner nos produits et nos marques au juste prix", pense Roberto Caravati. "Notre niveau de service est très bon, à hauteur de plus de 90 %, nous sommes prêts à livrer en moins de 24 heures toutes les plateformes françaises à partir du stock italien".

Le nouveau dirigeant dispose donc de sérieux atouts pour développer la célèbre marque de produits de freinage. Ses gammes auraient d'ores et déjà convaincu l'un des deux plus grands groupements du pays...

Mais le défi reste de taille sur l'un des marchés les plus bataillés de l'aftermarket. La filiale tricolore pourra toutefois compter sur l'appui du groupe qui compte 32 sites et 9 centres de R&D, employant 15 600 salariés dans 15 pays. Son chiffre d'affaires s'est élevé à 3,8 milliards d'euros en 2023.

Adas : Hella Gutmann passe à la vitesse supérieure avec le CSC-Tool X 20

Dix ans après l’introduction de son premier outil de calibration d’Adas, Hella Gutmann franchit une nouvelle étape avec le CSC-Tool X 20. Présenté lors du salon Automechanika 2024, cet outil entièrement numérique permet d’effectuer des calibrations précises et transparentes des caméras et capteurs.

"Nous voulons offrir aux ateliers de meilleurs performances dans leurs opérations de calibration", soutient Adnan Cemal, directeur général de Hella Gutmann Solutions.

Un outil numérique et modulable

Doté d’un cadre robuste et d’une barre transversale pliable, le CSC-Tool X 20 embarque surtout deux caméras 3D ainsi qu’un large écran de 75 ou 86 pouces. Celui-ci peut afficher jusqu'à 21 cibles de calibration, y compris les cibles XXL pour les véhicules Honda et Iveco.

La conception modulaire de l'outil permet des mises à jour futures, telles que l'étalonnage du radar et la surveillance de l'environnement à 360°, ainsi qu’une utilisation sur différents niveaux.

Le CSC-Tool X 20 est contrôlé par une application pour accéder aux données les plus récentes du véhicule. L’outil peut également être relié aux appareils de diagnostic Hella Gutmann grâce à une interface cloud. Ce qui autorise une synchronisation automatique des données, pour limiter ainsi les potentielles erreurs et les saisies répétées.

Un processus d'étalonnage sécurisé

Le CSC-Tool X 20 guide l’utilisateur à travers chaque étape du processus d’étalonnage, de la configuration initiale à la calibration finale. L'application dédiée configure automatiquement les éléments de calibration spécifiques au véhicule, en fonction de sa hauteur et de sa géométrie d'essieu. Ce processus, qui inclut la compensation des imprécisions, garantit des interventions plus fiables.

De plus, le contrôle préalable de la géométrie est intégré dans le flux de travail, sans exiger de matériel supplémentaire. Cette fonctionnalité garantit que l’étalonnage n’est effectué que si le véhicule respecte les tolérances recommandées.

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Chaque étape de la calibration, depuis les données du véhicule jusqu’aux résultats finaux, est enregistrée dans l’application. Ce rapport peut ensuite être partagé avec les clients ou imprimé pour un suivi optimal. La commercialisation du CSC-Tool X 20 débutera fin 2024 et les premières livraisons sont attendues pour février 2025.

A+Glass toujours plus proche de son réseau

Depuis 1992, aucun impact ne s’est immiscé dans la trajectoire parfaite d'A+Glass. Le réseau toulousain de vitrage le prouve par des résultats convaincants dans ce secteur toujours rentable. Son taux de fréquentation a bondi de 23 % en 2023-2024. Tandis que les prises de rendez-vous en ligne représentent désormais 60 % de ses prestations.

Son fondateur, Pierre Perez, et ses deux filles, Marie-Pierre Tanugi de Jongh (présidente du directoire) et Nelly Perez (directrice du réseau) ont donc su adapter leur enseigne à la modernité avec brio. Deux points illustrent les résultats de leurs efforts. D'abord, le taux de satisfaction des clients du réseau a atteint 99 % sur le site d'intermédiation Allogarage.

Ensuite, le réseau a reçu le prix de l'engagement citoyen et solidaire 2023/2024 en décembre 2023. Celui-ci a été remis par La Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise (IREF). Il récompense les entreprises pour leur stratégie RSE. Ces deux marques de reconnaissance poussent le fondateur à ajouter que "si l’on veut que nos clients soient satisfaits à 100 %, nous devons nous donner à 5 000 %".

Au cœur du réseau

Ainsi, lors de leur conférence de presse annuelle, les dirigeants d'A+Glass ont tenu à détailler en profondeur le fonctionnement de leur réseau, animé par 330 franchisés gérant près de 500 centres et ateliers mobiles. Les opérations de ces derniers (majoritairement de la pose de vitrage) représentent désormais 68 % des activités du réseau, cinq ans après leur lancement.

"Ouvrir un réseau, c'est à la portée de tout le monde, mais le suivre, c'est faire preuve d'esprit d'équipe. Si un centre appelle, même pour une simple lettre, il doit comprendre que la centrale est toujours là pour l'aider", témoigne Pierre Perez. Mais cela fonctionne dans les deux sens.

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Le directeur d'un centre A+Glass doit constamment faire preuve de rigueur. Il doit jongler avec son agenda en ligne entre la réparation en centre et mobile, respectivement de 32 % et 68 %, impliquant une zone de chalandise pouvant passer du simple au double, de 15 km à 35 km en milieu périurbain et de trois à quatre kilomètres dans les grandes agglomérations.  Le secteur géographique influe également sur sa spécialisation dans le vitrage. Les techniciens formés à Toulouse émanent de la réparation automobile avec au moins cinq années d'expérience, afin d'allier leurs différentes activités avec fluidité.

Les réparateurs évoluent

Ce métier autrefois réservé aux carrossiers et aux selliers s'est étendu hors des carrosseries. C'est d'ailleurs l'endroit où tout a commencé pour Pierre Perez. Mais les réparateurs traditionnels ne représentent aujourd'hui plus que 30 % des effectifs du réseau A+Glass. Ils ont été rejoints par de nombreux techniciens spécialisés.

Le métier de réparateur de vitrage se rajeunit, avec une moyenne d'âge de 31 ans. Il devient aussi plus technique. Outre la pose des pare-brise aussi volumineux que lourds, impliquant des opérations physiques, le recalibrage des Adas est une autre facette du métier. Celle-ci est même de plus en plus fréquente.

Cette opération impose une bonne connaissance des nouvelles technologies et de l'informatique, ce qui plaît à la jeune génération. Ses membres formés à ces prestations spécifiques parviennent ainsi à recalibrer par eux-mêmes plus de 80 % des Adas. Sur les modèles plus complexes, le réseau fait appel à Digital Car. Il parvient ainsi à recalibrer dans les règles de l'art la totalité des systèmes existants.

La formation, tout le temps

Néanmoins, pour accompagner ses techniciens, A+glass met en place des formations… et des révisions ! Chaque année, des sessions de remises à niveau permettent de contrôler et d'adapter les réparateurs aux évolutions du métier. Adeptes de la visioconférence plus que du cahier, les collaborateurs du réseau A+Glass apprennent alors les nouvelles technologies intégrées par les constructeurs. Ils se familiarisent aussi avec les changements administratifs liés aux assurances.

"Pour que l'accueil ne se transforme pas en écueil", comme l'indique le fondateur d'A+Glass, la formation aux relations humaines revêt une grande importance. Elle complète notamment celle aux premiers secours, qui entre en ligne directe avec la stratégie RSE de l'entreprise.

Surtout, le technicien du vitrage doit désormais maîtriser la communication. Celle-ci lui est utile lorsqu'il effectue des prestations mobiles chez ses clients, ou lorsqu'il débute, afin de se faire connaître. Mais il doit aussi "éduquer" les automobilistes à l'importance de ce type d'intervention pour leur sécurité.

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Fort de cet accompagnement, des débuts de leurs techniciens à leur assise en tant que spécialistes, la famille toulousaine à la tête d'A+Glass affiche sa confiance dans son réseau. Celui-ci a attiré 29 nouveaux membres en 2023. Son objectif est de recruter une trentaine de nouveaux en 2025. Certaines zones restent encore à pourvoir pour densifier son maillage.

Julien Jouvrot, nouveau directeur de l'expertise chez BCA

"BCA Expertise tient à remercier Pascal Jusselme pour son grand professionnalisme et son implication durant toutes ces années. Au-delà de l’entreprise, il a su œuvrer pour faire valoir le rôle de l’expert en automobile et ses missions d’intérêt général en tant que tiers de confiance de l’écosystème de l’après-vente automobile et acteur incontournable de la sécurité routière."

Le cabinet d'experts rend hommage à la longue carrière de Pascal Jusselme dans ses rangs. Il a passé 31 ans dans l'entreprise et a fait valoir ses droits à la retraite. Le 1er septembre 2024, Julien Jouvrot a pris sa place en tant que directeur de l'expertise. Il est membre du comité exécutif et directement rattaché au PDG, Jean Prévost.

Chez BCA Expertise depuis 2001

Âgé de 46 ans, Julien Jouvrot a rejoint BCA Expertise en 2001 en tant qu’expert en formation. Après l'obtention de son diplôme d’expert en automobile, il a pris la responsabilité de l’unité d’Expertise de Troyes (10), puis a occupé divers postes clés au sein du siège de BCA Expertise : directeur de région, puis de territoire, et enfin directeur service expertise.

Dans sa nouvelle mission, il est à la tête d'une équipe de 700 personnes. Julien Jouvrot prend ainsi en charge la responsabilité et l’animation du réseau d’experts en automobile de BCA Expertise. Il devra "faire évoluer le métier de l’expertise en automobile et les pratiques en cohérence avec les transitions en cours dans la mobilité, les besoins d’accompagnement et de service toujours plus exigeants des clients, la digitalisation des parcours clients, l’émergence de l’intelligence artificielle dans les pratiques et dans les offres, et le positionnement affirmé de BCA Expertise dans sa responsabilité environnementale et sociale", précise BCA dans un communiqué.

Enfin, Julien Jouvrot devra entretenir les relations de BCA Expertise avec la DSR, son autorité de tutelle, et les organisations professionnelles de l’après-vente automobile et ses confrères au sein de la FFEA.

Renault se prépare à racheter Indra pour renforcer sa stratégie circulaire

Le constructeur automobile Renault s’apprêterait à acquérir la totalité du capital d'Indra Automobile Recycling, coentreprise qu’il partage avec Suez depuis 2008.

Cette prise de contrôle a fait l'objet d'une notification auprès de l’Autorité de la concurrence, qui a confirmé que l’opération "dépasse les seuils de contrôle fixés par les lois encadrant la concentration économique en France".

L’approbation de cette acquisition dépend donc de l’examen de l'autorité compétente. Elle n’en reflète pas moins l’ambition grandissante de Renault sur le marché du recyclage automobile.

Renault accélère dans le recyclage automobile

En 2022, Renault avait déjà marqué les esprits avec le lancement de sa filiale spécialisée, The Future is Neutral. Celle-ci est entièrement dédiée au recyclage et à la valorisation des véhicules en fin de vie.

"Notre ambition est de faire entrer le recyclage dans une nouvelle ère et devenir le leader européen de l’économie circulaire automobile", avait alors déclaré Luca de Meo, CEO de Renault Group.

Pour atteindre ses objectif, le constructeur a dégagé une enveloppe de 500 millions d’euros pour investir dans le développement de nouvelles solutions autour de l’économie circulaire.

Avec le rachat d’Indra Automobile Recycling, le groupe tricolore passe donc à l’action, et renforce son contrôle sur un réseau de plus de 330 centres agréés pour le traitement des véhicules hors d’usage (VHU). L'entreprise dirigée par Florence Bailleul compte également trois sites en propre. Chaque année, Indra traiterait environ 375 000 épaves parmi le million de véhicules hors d'usage recyclés par la filière.

Une mainmise renforcée sur le réseau Indra

Cette acquisition est d'autant plus stratégique que la filière automobile doit désormais se conformer à la réglementation de la responsabilité élargie des producteurs (REP) imposée par la loi Agec. Cette législation exige des constructeurs qu'ils assument une part active dans le recyclage de leurs produits.

A l’instar d’un grand nombre de marques automobiles, Renault a fait le choix du système individuel pour gérer ses VHU. Pour mettre en œuvre ce dispositif, le constructeur a très logiquement prévu de s’appuyer sur le réseau Indra.

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L’objectif est de garantir des taux de collecte et de recyclage conformes aux obligations légales, tout en maximisant la réutilisation des composants et la récupération des fluides.

Auto Sécurité et Sécuritest lancent une formation de contrôleurs techniques

Depuis de nombreuses années, la profession de contrôleur technique fait face à un déficit de main d'oeuvre. Plus de 1 000 postes seraient à pourvoir dans les ateliers. Confrontés à cette pénurie, les réseaux Auto Sécurité et Sécuritest (groupe SGS), qui recherchent de leur côté 200 contrôleurs, ont décidé de lancer une nouvelle formation diplômante. Il s'agit du titre professionnel de contrôleur technique.

Une formation de trois mois

Cette formation bénéficie de l'approbation du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. D'une durée de 3 mois (490 heures), elle se veut plus accessible que les formations classiques qui requièrent, depuis 2018, un diplôme de niveau 4 (Bac Pro) ou supérieur (BTS, expert automobile).

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Ce nouveau titre professionnel est accessible avec 1 à 3 ans d’expérience minimum et d’un diplôme de niveau 3 (BEP, CAP) ou de niveau 4 dans une filière qui n’était pas éligible jusqu’à maintenant.

"En plus de faciliter l’accessibilité au métier pour les candidats, l’élargissement des prérequis permet d’augmenter le nombre de nouveaux contrôleurs sur le marché du travail. Nous proposons dès le mois de septembre 24 places en formation. Elles permettront à des nouveaux contrôleurs d’être formés, agréés et prêts à exercer. La plupart de nos candidats ont déjà un centre et un contrat qui les attend à l’issue de leur formation. De plus, nous prévoyons d’augmenter nos capacités de formation en 2025", commente Sébastien Lavigne, responsable formation des enseignes de contrôle technique du groupe SGS.

Deux sessions au Mans et à Nanterre

Deux sessions de formation démarrent dès ce mois de septembre 2024. Le groupe SGS travaille en partenariat avec deux lycées et deux Greta (structures de formations pour adultes). D'un côté, le lycée Sud du Mans (72) et le Greta du Maine. De l'autre, le lycée Claude Chappe de Nanterre (92) et le Greta des Hauts-de-Seine. Les stagiaires de ces sessions seront diplômés en janvier 2025. Les deux réseaux accompagnent les candidats pour constituer leurs dossiers d’inscription et obtenir les financements adéquats.

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"Nous sommes très satisfaits des partenariats engagés pour ces deux premières sessions de formation. Le lycée Sud du Mans dispose de son propre plateau technique. Cela permettra aux stagiaires d’être formés en un seul lieu. Pour les stagiaires de Nanterre, le groupe SGS met à disposition son centre de formation et de contrôle technique d’Aubergenville (Flins), situé aux portes de la ReFactory de Renault Group", conclut Laurie Dorangeon, chef de projet formation des réseaux Auto Sécurité et Sécuritest.

Bilstein group met l’accent sur le poids lourd

C’est une première pour bilstein group. Depuis avril, l’équipementier a déployé dans plusieurs médias européens et sur ses réseaux sociaux une nouvelle campagne de communication, mettant en lumière les professionnels du transport routier de marchandises. Intitulée "Everybody Needs a Hero", elle reprend plusieurs films rappelant l’utilité de l’ensemble des acteurs du transport routier, du mécanicien au gestionnaire de flotte, en passant par le distributeur.

Ces vidéos présentent également l’offre de pièces de rechange proposée par bilstein group sous sa marque febi Truck, pour assurer la mobilité de ces professionnels. "Avec cette campagne, nous avons la volonté de remercier tous les héros du poids lourd, confirme Gildas du Cleuziou, directeur général France de bilstein group. Nous voulons accroître la notoriété de notre marque en misant sur l’émotion, en mettant en avant ces acteurs du quotidien qui répondent aux besoins de ce monde en mouvement."

Un portefeuille produits toujours plus riche

Avec son catalogue febi Truck, l’équipementier propose, en effet, une large offre de produits pour s’adapter aux exigences des acteurs du transport routier. La marque réunit plus de 15 000 références qui couvrent 20 familles de pièces. "Nous couvrons les principaux modèles des huit marques majeures du marché du poids lourd", ajoute Gildas du Cleuziou. Si febi Truck se destine essentiellement aux tracteurs, la marque couvre aussi 2 500 références spécifiques pour les remorques.

Et ce catalogue ne cesse de s’enrichir puisque bilstein group lance, chaque mois, 100 nouvelles références dédiées aux véhicules industriels. "C’est un marché dynamique qui pèse 20 % du chiffre d’affaires du groupe (1,13 milliards d’euros). Dans une conjoncture compliquée, nous apportons toutes nos compétences à nos clients pour développer leur activité", confirme Gildas du Cleuziou.

Parmi ses ambitions, le fournisseur prévoit le lancement d’une gamme de turbocompresseurs en 2025 et espère renforcer ses gammes de produits de carrosserie. Suivant de près l’évolution technologique du parc roulant, bilstein group se penche aussi sur les nouvelles motorisations développées par les constructeurs, en particulier l’électrique.

En parallèle, l’équipementier s’intéresse à d’autres marchés périphériques au poids lourd, à l’instar de l’agricole. "Le groupe dispose d’une équipe dédiée comptant une dizaine de personnes. Nous avons commencé à faire du « cross sell » entre le poids lourd et l’agricole, ce qui nous permet de couvrir 6 700 références sur ce marché", complète le directeur général.

Au plus près des distributeurs

À la faveur de ce catalogue toujours plus fourni, bilstein group peut se targuer de collaborer en France avec les principaux distributeurs spécialisés : AD Poids Lourds, Alliance Automotive, TVI, Norca, Global Distribution… Des partenariats nombreux sur un marché porteur en raison du vieillissement du parc roulant. "Le multimarquisme se développe avec des offres alternatives à l’origine", confirme Gildas du Cleuziou.

Si l’équipementier se dit prêt à travailler avec tous les acteurs qui œuvrent à la mobilité, il se refuse néanmoins d’échanger en direct avec les flottes. "C’est un autre métier qui nécessite d’autres compétences", précise Gildas du Cleuziou. Fort de cette stratégie, le groupe, dont le CA a grimpé à plus de 45 millions d’euros l’an dernier dans l’Hexagone, entend consolider ses liens avec ses partenaires.

Prochaine étape dans sa feuille de route : le parc de véhicules utilitaires légers. "Ce sera la cible de notre prochaine campagne", annonce le directeur général France de bilstein group.

VLS : la nouvelle division de Schaeffler au service de l'après-vente

"Vehicle Lifetime Solutions" (VLS) ou "solutions pour la durée de vie des véhicules", c’est le nouveau nom de la division dédiée à l'aftermarket et à la mobilité durable de Schaeffler. L’équipementier présentera cette nouvelle entité et sa feuille de route lors du salon Automechanika Francfort, du 10 au 14 septembre.

La stratégie de Schaeffler pour sa division Vehicle Lifetime Solutions s'orientera vers le marché de l’après-vente automobile, tout en se tournant vers des solutions dédiées aux véhicules électriques et aux récentes technologies de connectique et d’automatisation.

"Nous avons toujours évolué et aujourd'hui, nous le faisons de nouveau. Pour demeurer à l’avenir un des premiers fournisseurs en solutions de réparation et de maintenance des véhicules, nous renforçons notre activité principale en l'adaptant aux nouvelles circonstances. Nous ouvrirons également de nouvelles opportunités d’affaires à moyen terme", explique Jens Schüler, directeur général de Schaeffler VLS.

Élargissement du portefeuille Schaeffler

La naissance de VLS s'inscrit dans le prolongement de l'intégration de Vitesco Technologies, actée en octobre 2023, qui a permis à Schaeffler d'élargir son portefeuille de produits. Parmi les produits phares qui vont ainsi enrichir son offre, figure notamment une gamme de systèmes de gestion thermique, et notamment un nouveau capteur NOx. Présenté au rendez-vous de Francfort, ce capteur mesure précisément et en continu la concentration d’azote dans les gaz de véhicules diesel.

Pour aider les réparateurs à relever les défis croissants de la mobilité électrique, Schaeffler dévoilera d'autres innovations, telles que le kit d'embrayage de déconnexion LuK C0 pour véhicules hybrides, le module de gestion thermique INA de deuxième génération, ainsi que les dernières générations de roulements de roue FAG WheelSet.

En termes de services, le groupe allemand mettra en avant ses innovations digitales avec sa marque Repexpert, offrant un soutien aux mécaniciens via des formations et des outils spécialisés. Schaeffler exposera également ses solutions de réparation pour moteurs et transmissions de véhicules électriques grâce aux systèmes RepSystem G et M.

Ajoutons que les visiteurs d'Automechanika Francfort pourront également tester le le nouveau QR code qui se trouve sur tous les emballages de Schaeffler Vehicle Lifetime Solutions. Cette étiquette élargit l'offre de services digitaux pour le professionnel avec une solution simple d'utilisation.

Actia Multi-Diag : deux décennies au service des réparateurs

Le Multi-Diag fête ses 20 ans en 2024. Conçu par Actia en 2004, l'outil de diagnostic multimarque s’est progressivement transformé en plateforme complète de services pour les réparateurs automobiles. Il faut dire que la solution n’a cessé d’enrichir ses fonctionnalités. Objectif : accompagner les évolutions technologiques de l’automobile et répondre aux besoins croissants en diagnostic électronique.

Et en 20 ans, Actia estime s’être montré précurseur dans de nombreux domaines. En 2005, la marque s’illustre par le lancement de son portail centralisant toutes les informations et configurations nécessaires pour une intervention rapide. Deux ans plus tard, le Multi-Diag hérite de l’Express Diag qui permet un diagnostic de tous les calculateurs du véhicule en un clic.

Plus récemment, en 2020, l’outil est doté des fonctionnalités de calibration pour les Adas. Autre innovation majeure : le service de remote diagnostic, PRP Diag, déployé en 2021, ou encore la fonction diagnostic SOH, active depuis l’an dernier.

Une stratégie orientée vers les grands comptes

Outre ces innovations, le Multi-Diag propose aujourd’hui une couverture de plus de 50 marques et 5 000 modèles de véhicules. Ces atouts ont séduit plus de 16 000 clients réparateurs dans l’Hexagone La solution d’Actia fait partie du top 5 des outils les plus vendus, pour une part de marché estimée à 25 %. Des chiffres plutôt flatteurs même si Pascal Laigo, directeur du département Vehicle Lifecycle Management, reconnaît que la concurrence se fait toujours plus forte dans le diagnostic électronique.

"On se challenge de plus en plus avec nos concurrents. Le marché a assisté notamment à l’émergence de nouveaux acteurs aux positionnements tarifaires très agressifs. Mais notre approche prix, service et « gotomarket » reste très différente de ces acteurs", assure le dirigeant.

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Concrètement, Actia privilégie une stratégie de développement orientée vers les grands comptes et les grands réseaux. Un choix plutôt payant puisque le groupe toulousain peut se targuer de collaborer avec plusieurs grandes enseignes et groupements, dont Feu Vert, Speedy, Midas, Euromaster, Autodistribution, Alliance Automotive, etc.

ACI3 : une nouvelle interface de communication

Pour renforcer ces partenariats, et poursuivre son essor sur ce marché du diagnostic multimarque, Actia mise plus que jamais sur la "création de valeur". "Nous devons apporter du service et de l’expertise", résume Pascal Laigo.

ACI3 VCI Actia

Avec une portée de 20 à 50 mètres et un débit allant jusqu'à 1Gbit/s, l'ACI3 est parfaitement adaptée aux véhicules de nouvelle génération avec l’intégration de nouveaux protocoles de communications comme le DoIP, leCanFD. ©Actia

Une ambition qui se concrétise aujourd’hui avec le lancement d’une nouvelle VCI : l’ACI3. Disponible depuis septembre, cette interface de communication sans fil vient enrichir la gamme Multi-Diag. Elle offre des performances améliorées grâce à sa connexion wifi rapide et stable garantissant une meilleure mobilité et productivité aux réparateurs. "Le bluetooth a atteint ses limites", estime Régis Cazabonne, responsable produits diagnostic IAM.

L’ACI3 propose également une fonctionnalité à venir, le mode Multi-Com, qui permettra de communiquer avec plusieurs calculateurs en même temps, offrant ainsi un gain de temps considérable. Précisons que cette nouvelle VCI s’adapte à toutes les générations de Multi-Diag, pour une interopérabilité optimale.

Préparer l'avenir de la maintenance automobile

Le lancement de l’ACI3 ne constitue qu’une étape dans la feuille de route technologique d’Actia. Alors que le secteur automobile évolue rapidement avec l’essor de l’électrification et de la connectivité, le fabricant entend adapter ses solutions aux nouveaux enjeux.

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Parmi ces ruptures technologiques, le groupe suit très attentivement l’arrivée du "Software Defined Vehicle" (SDV), c’est-à-dire le véhicule défini par logiciel. Concrètement, il s’agit de la capacité à faire évoluer une voiture tout au long de sa vie grâce à une architecture centralisée, en la mettant à jour et en y installant de nouvelles applications pour étoffer ses fonctions. "Nous sommes persuadés que le monde du diagnostic multimarque va converger vers celui des services connectés", estime Pascal Laigo.

Autre tendance lourde qui suscite beaucoup d’intérêt dans les rangs d'Actia : l’essor du leasing automobile et des ventes aux entreprises. Selon l’équipementier, ce segment particulièrement dynamique représente une véritable opportunité pour les acteurs de la maintenance et de la réparation multimarque. Le groupe a d’ailleurs déjà commencé son incursion sur ce segment de marché en nouant plusieurs accords avec les loueurs Fraikin, Petit Forestier et Hertz.

NRF se dote d’une division e-Mobility pour les véhicules électrifiés

 NRF a nommé Freek Blekxtoon directeur de sa nouvelle division e-Mobility, créée pour répondre à la demande croissante de pièces pour véhicules électrifiés. Le dirigeant sera chargé de mettre en place une gamme complète de produits spécifiques à ce marché en pleine expansion.

Une stratégie tournée vers l’électrique

Avec l’électrification croissante du parc automobile, NRF note, en effet, des besoins de plus en plus forts pour ces modèles. La division e-Mobility souhaite combler ce manque en proposant aux ateliers et distributeurs un catalogue de produits spécifique, incluant notamment des références encore peu couvertes par les fournisseurs traditionnels.

"Nous voulons offrir un assortiment complet et fiable à nos partenaires, afin qu’ils puissent répondre aux besoins croissants du marché de l’électromobilité", explique Freek Blekxtoon. À ce jour, NRF dispose de 12 000 références dans son catalogue, dont 1 000 destinées aux véhicules électriques et hybrides.

Outre cette nouvelle offre de pièces, l’équipementier néerlandais entend mettre l'accent sur la formation des mécaniciens aux spécificités des véhicules électriques, en insistant sur la sécurité et la maîtrise des technologies liées aux VE.

NRF e-Mobility à Automechanika Francfort

Basée à Helmond, aux Pays-Bas, la division e-Mobility bénéficie des infrastructures modernes du campus automobile local. Ce site sert de centre d’innovation où NRF procède à l’ingénierie inverse sur les véhicules électriques pour enrichir continuellement son offre.

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La première présentation officielle de NRF e-Mobility aura lieu lors du salon Automechanika à Francfort, du 10 au 14 septembre 2024. Une nouvelle gamme de produits pour véhicules électriques y sera dévoilée, avec une conférence prévue le 11 septembre. L’équipe de NRF Tech sera également sur place pour proposer des démonstrations et des formations spécifiques aux technologies de l’électromobilité.

Hunter Engineering révolutionne les Adas à Automechanika 2024

Une révolution ! C'est ce que promet Hunter Engineering pour le salon Automechanika (hall 8, stand C50), du 10 au 14 septembre 2024, où il présentera une inédite solution de calibrage d'Adas. Le système Ultimate Adas se destine à supprimer les erreurs qui peuvent survenir lors des configurations manuelles, en automatisant plusieurs interventions chronophages.

"Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle Ultimate Adas. C’est le système de calibrage Adas le plus rapide et le plus précis disponible," affirme Ryan Gerber, spécialiste des produits Adas chez Hunter.

Une configuration plus rapide

La solution de calibrage d’Adas de Hunter Engineering se veut avant-gardiste par sa technologie. Elle est composée d’un système de contrôle de géométrie et d’un système de placement de cible guidé. Des lasers montés sur cardan suppriment l’utilisation approximative des fils à plomb, promettant une configuration plus rapide de 70 %.

"Les calibrages ne sont pas forcément difficiles, mais la mise en place peut prendre beaucoup de temps. Avec ce nouveau système, les techniciens n’auront plus besoin d’apprendre la géométrie à la volée avec des cordes et des fils à plomb, car les lasers localiseront les points précis presque instantanément", explique Ryan Gerber.

Le logiciel WinAlign est utile pour guider à l’écran le placement des cardans pour une meilleure précision de placement des cibles. Des mesures laser augmentent encore cette précision. La station se veut aussi facilement déplaçable dans les ateliers. Enfin, précisons que l'appareil est livré avec une documentation complète.

Chez Michelin, l’électrification profite à tous les pneus

Dans le contexte de la course à la réduction des émissions de CO2, Michelin prend ses responsabilités et le fait savoir. Le manufacturier auvergnat vise en effet la fourniture de pneus "100 % durables et recyclables" pour répondre aux spécificités des véhicules électriques.

Plus lourds, ces modèles développent plus de couple, avec des accélérations et des freinages plus intenses que leurs homologues thermiques. Leurs enveloppes subissent donc des contraintes plus importantes. "Alors qu'il est en moyenne 20 % plus chargé sur un véhicule électrique, un pneu s'use en proportion", explique Serge Lafon, directeur ligne business première monte de Michelin.

Agir "hors des murs de Michelin"

En outre, le fabricant souligne que, sur l'ensemble du cycle de vie d'un pneu, 80 % de son impact environnemental se produit pendant son utilisation. Or un grand d'enveloppes sont aujourd'hui changées alors qu'elles restent encore exploitables. "La moitié des pneus sont mis au rebut avant d'avoir atteint 3 mm de profondeur résiduelle. 400 millions de pneus sont ainsi annuellement démontés alors qu'ils pourraient encore rouler", déplore Serge Lafon.

Pour améliorer la durabilité de ses pneus, le manufacturier agit donc sur toutes les étapes de leur vie – depuis la production des matières premières nécessaires, leur fabrication, leur transport, jusqu'à leur collecte et leur valorisation. Mais c'est naturellement sur leur emploi "hors des murs de Michelin" que le Bibendum porte ses efforts les plus importants.

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Ses services de recherches et développement ont d'abord produit des innovations porteuses de progrès. Les ingénieurs se sont focalisés sur quatre domaines de performance pour améliorer la durabilité des pneus. Ils ont ainsi progressé sur leur longévité, ainsi que sur leur résistance au roulement, leurs capacités de charge et sur la réduction du bruit.

Émissions de particules réduites

Exemple : Michelin a mis au point des pneus conservant leurs performances pendant toute leur vie. À cette fin, le groupe a conçu de nouveaux moules plus complexes dotant ses montes de sculptures évoluant au fur et à mesure de leur état d'usure. Evidemment, cette technologie nécessite de trouver un juste équilibre entre le coût d'investissement et le prix de vente des produits...

Des efforts semblables ont été réalisés en matière de résistance au roulement et d'émissions de particules. La marque estime ainsi avoir réduit de 5 % ses émissions de particules dans le monde, entre 2015 et 2020. Elle se repose sur une étude de l'Adac ayant observé que les quatre pneus d'un véhicule parcourant 20 000 km en émettent en moyenne 3,5 kg. Les enveloppes les moins performantes atteignent jusqu'à 8 kg… Tandis que les Cross Climate 2 Michelin n'en émettraient que 1,5 kg !

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Côté résistance au roulement, le manufacturier a également fait un bond en avant. Celui-ci s'y est attaqué dès 1992, avec la sortie de son pneu Energy. À l'époque, celui-ci affichait une résistance de 12 kg/t. Aujourd'hui, les modèles e.Primacy et Pilot Sport EV atteignent 5,5 kg/t. "Et nous pouvons encore réaliser des progrès. Par exemple, dans le domaine des VI on en est arrivé à 3,5 kg/t", assure Serge Lafon.

Réduire aussi l’impact environnemental du thermique

L'intérêt de cette performance réside dans l'absorption d'un cinquième de l'énergie du véhicule par ses enveloppes. En la réduisant, le manufacturier offre notamment plus d'autonomie aux véhicules électriques. Mais il réduit aussi la consommation de carburant des modèles thermiques.

Or, c'est précisément sur ce point que Michelin se démarque de nombre de ses concurrents. "Nous ne réservons pas ces progrès technologiques aux VE, affirme Serge Lafon. En les installant sur les véhicules thermiques, on réduit aussi leur empreinte environnementale. Et cela tant pour les gammes été, hiver, toutes saisons et sportive, selon les usages des clients, quels qu'ils soient". En clair, le manufacturier assure qu'il est possible d'installer indifféremment des enveloppes de dimension identique – suivant aussi les recommandations des constructeurs – sur des véhicules électriques ou thermiques.

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Cette stratégie permet ainsi au manufacturier d'agir sur l'impact environnemental de tous les véhicules chaussant ses pneus. Michelin prend ainsi largement en compte la période de mix énergétique prévue, jusqu'après l'électrification totale des VN en 2035. Cela simplifie aussi la logistique des pneumaticiens, qui stockent les pneus de la marque. Reste maintenant à faire passer le message auprès des automobilistes. Ce rôle incombe largement aux professionnels.

Movalib : l’assistant digital qui booste la productivité des garages

"MovalibPro, gardez les mains dans le moteur !" Le slogan peut sembler aguicheur mais c’est pourtant la promesse que Movalib entend tenir. Lancée en 2023 par Ludovic Rigot, cette plateforme web a pour objectif d’aider les réparateurs dans le pilotage de leur entreprise. La solution intègre plusieurs fonctionnalités : gestion des rendez-vous, organisation des plannings des mécaniciens, suivi des clients, et commande de pièces.

Toutes les informations liées à l’activité du garage sont disponibles dans un seul et même outil. Objectif : libérer les professionnels de ces tâches fastidieuses, qui peuvent représenter jusqu’à 1h30 de main-d’œuvre perdue par jour.

Du côté des automobilistes, Movalib se présente comme un véritable carnet d’entretien digitalisé. À partir de la plateforme, ceux-ci peuvent numériser les documents de leur véhicule, être alertés des échéances d’entretien et prendre rendez-vous auprès des garages référencés en quelques clics seulement et gratuitement.

Un gain de productivité commun pour garagistes et distributeurs

Pour répondre aux besoins des garages, la plateforme MovalibPro propose plusieurs fonctionnalités paramétrables : planning, nombre de productifs, fournisseurs, etc. Pour la gestion de la relation client, diverses tâches ont été automatisées telles que l’envoi de devis, des factures ou encore la relance de rendez-vous.

Autre particularité de Movalib : la plateforme intègre dans son utilisation les distributeurs. Ils ont d’autant plus de raisons de s’investir que la solution peut être interfacée avec leur outil de commande. Ce qui permet de faciliter l’achat de pièces et leur livraison.

"Une fois rempli, le bon de commande passe chez le grossiste avec les informations sur la prestation, affirme Ludovic Rigot. Ces données peuvent l’aider à optimiser ses tournées. Ça n’a pas de sens de livrer quatre fois quand une seule fois aurait suffi".

Grâce à cette interface, les équipes de vente en magasin peuvent gagner en efficacité tandis que les erreurs d’identification de pièces sont réduites. Mise à l’essai dans plusieurs points de vente du groupe Eudiff, la solution a ainsi permis d’optimiser d’environ 17 % la productivité au comptoir.

Un abonnement mensuel pour les ateliers

Commercialisée depuis quelques mois, la solution compte déjà une centaine de clients actifs. Pour populariser son outil auprès des réparateurs, Movalib privilégie les groupements et les têtes de réseaux. Ainsi, ce sont près de 80 commerciaux et leur groupement qui diffusent et utilisent cette solution.

Coût de la solution ? Elle sera proposée aux garages moyennant un abonnement mensuel tout inclus et en fonction du nombre de mécaniciens.

"En revanche, nous ne prélevons aucune commission sur les prestations", insiste Ludovic Rigot. Pour le grossiste, les abonnements dépendront du nombre de services auxquels ces derniers souhaitent accéder. Chacune des offres de Movalib répond par ailleurs à une approche "ROISte" pour la distribution.

Autodistribution lance son service Remote Passthru

Le Remote Passthru fait son apparition chez Autodistribution. Deux ans après le déploiement du Remote Diag, qui permet une prise en main à distance de l'outil de diagnostic Diagissimo, le groupement renforce son offre avec une nouvelle prestation.

Celle-ci consiste à faire réaliser, toujours à distance, des opérations Passthru (reprogrammation de calculateurs, télécodages, etc.) par un hotliner grâce à un boîtier Remote connecté à la prise diagnostic du véhicule. Testée lors d’une phase pilote de quatre mois, la solution a enregistré des résultats convaincants, avec un taux de réussite de 85 % sur 300 tickets.

"Ce nouveau service permet de limiter la sous-traitance et de répondre aux attentes des réparateurs qui doivent composer avec la complexité des pannes et la multiplication des calculateurs à remettre en conformité dans les véhicules [...]. Avec le Remote Passthru, Autodistribution répond aux besoins des professionnels de réparer bien du premier coup et dans les temps. Nous sommes convaincus que notre solution deviendra un facteur essentiel de différenciation", précise Julien Lebouc, chef de projets des services techniques chez Autodistribution.

L’efficacité comme avantage

Le service Remote Passthru offre de nombreux avantages aux réparateurs. Exit les outils spécifiques à chaque marque ou la sous-traitance aux réseaux constructeurs puisque la prestation couvre plus de 67 constructeurs. De quoi gagner en efficacité et en productivité à l'atelier. Autre avantage : l’outil de diagnostic multimarque reste ainsi disponible pour les opérations courantes.

La solution Remote Passthru est opérée par la hotline Assistance Diag, basée à Figueras (Espagne), pour le compte d’Autodistribution. Les techniciens de la hotline peuvent être contactés par téléphone, chat ou courriel, avec ou sans rendez-vous.

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Pour commercialiser ce service, Autodistribution propose sept forfaits différents aux réparateurs (dont un forfait "véhicule premium" sur devis). De plus, un abonnement à Assistance Diag est obligatoire pour bénéficier de cette prestation. L'ensemble des équipements nécessaires à la mise en place du Remote Passthru est proposé dans un pack comprenant le boîtier Remote Assistance Diag, la valise de rangement, un enrouleur ethernet RJ45 – 15 m et, en option, un maintien de charge.

Une nouvelle acquisition stratégique pour Global Distribution

Global Distribution poursuit sa croissance. Le distributeur de pièces pour véhicules industriels a, en effet, officialisé le rachat d’un nouveau point de vente, depuis le 1er septembre 2024. Il s’agit du magasin New Trucks Services, à Brignoles (83), qui appartenait jusqu’ici à David Barrat.

Ce site, d’une superficie d’environ 1 000 m², est spécialisé dans le négoce de pièces de rechange pour poids lourds, utilitaires et engins TP. New Trucks Services propose également à ses clients une offre d’outillages. Comptant une équipe de six salariés, l’entreprise affiche un chiffre d’affaires annuel d’environ deux millions d’euros.

Une dixième agence pour Global Distribution

Des atouts qui n’ont pas manqué de séduire Régis Verne, PDG et fondateur de Global Distribution : "C’est une entreprise qui dispose d’un bel ancrage régional avec laquelle nous partageons beaucoup de points communs. New Trucks Services va nous aider à renforcer notre activité dans la région niçoise, en particulier auprès des petites et moyennes flottes".

Rappelons que Global Distribution était déjà présent dans le Sud-Est grâce à son point de vente de Vitrolles (13).

Comptant désormais dix agences sur le territoire national, le distributeur n’entend toutefois pas s’arrêter là. L'entreprise, récompensée par le Prix du Distributeur de Pièces Poids Lourds lors de la dernière édition des GPR, pourrait de nouveau étendre son maillage dans les prochains mois. "Nous avons quelques projets dans le Nord-Ouest, confie Régis Verne. Mais rien ne se concrétisera avant 2025."

Kawe veut se faire un nom sur le marché français

Jusqu'ici discret en France, l'équipementier néerlandais Kawe, spécialiste des embrayages VL, poids lourds et tracteurs, veut s'imposer dans l'Hexagone. Si la marque est déjà bien connue dans le marché agricole, elle peine à percer dans les secteurs VL, VUL et poids lourd. Raison pour laquelle elle a choisi de s'appuyer sur Richard Teulat pour développer ses activités dans ces différents domaines.

"Kawe Holland et Triscan collaborent étroitement depuis de nombreuses années. Étant donné le rôle significatif de Richard dans la croissance rapide de la marque danoise sur le marché français, il était logique pour nous de lui accorder également notre confiance", a déclaré Alvin de Weerd, PDG de Kawe.

Parmi ses missions, Richard Teulat entend implanter et développer la marque auprès des groupements nationaux, des plateformes régionales et des distributeurs VL et PL. "Je m’appuierai sur ma bonne connaissance des réseaux et clients français pour y parvenir", explique le représentant de Kawe.

Kawe promeut la qualité de ses embrayages

Pour séduire les acteurs de l'aftermarket tricolore, Richard Teulat prévoit de mettre en lumière les différents atouts de l'offre de l'équipementier néerlandais. Depuis 55 ans, Kawe a su s'affirmer comme l'un des leaders européens dans la production et la distribution d'embrayages pour voitures, camions et tracteurs. Près de 70 pays proposent les produits de la marque.

Celle-ci propose 8 000 références d'embrayage à son catalogue. Outre l'exhaustivité de son catalogue, Kawe promeut aussi la qualité de sa production. Pour preuve, son taux de garantie est aujourd'hui inférieur à 1 pour 400 embrayages vendus.

"Sur notre marché domestique, Kawe est le choix numéro un des réparateurs à la recherche d'une alternative de haute qualité aux marques OEM. Nos produits sont testés dans les conditions les plus difficiles au monde. Qu'il s'agisse de l'industrie pétrolière dans les déserts d'Arabie ou d’opérations minières dans les Andes", soutient Alvin de Weerd.

Précisons que Kawe sera exposant à Automechanika Francfort, du 10 au 14 septembre 2024 (hall 6.0, stand B45). Richard Teulat participera aussi à l'événement pour accueillir les visiteurs français.

Richard Soriano rejoint Nissens

Après plus de 10 ans passés chez Brembo, Richard Soriano quitte l’équipementier italien pour le groupe danois Nissens, spécialiste des systèmes de refroidissement, de la climatisation et du contrôle des émissions. Il y occupe les fonctions de directeur commercial grands comptes et ITG (international trading groups).

Richard Soriano sera notamment chargé de diriger les initiatives commerciales à destination des grands comptes et des groupements internationaux. Ses responsabilités incluront la gestion des relations avec les clients clés, le développement de nouvelles opportunités commerciales, et la mise en œuvre de stratégies de vente adaptées aux marchés globaux.

Ce dernier rejoint Nissens alors que l’équipementier danois vient d’engager un tournant dans son histoire en passant dans le giron de Standard Motor Products. Officialisée en juillet dernier, cette acquisition doit être finalisée au cours du second semestre.

Un parcours riche chez Brembo et Valeo

Ce poste marque une nouvelle étape dans la carrière de Richard Soriano, après un passage marquant chez Brembo et Valeo, où il a occupé diverses fonctions de management et de développement commercial.

Au cours de ses dix ans au sein du groupe italien, il a d'abord exercé comme responsable aftermarket pour la France, la Belgique, le Maghreb et les DOM-TOM, avant d'être promu responsable des grands comptes internationaux.

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Avant de rallier Brembo en 2014, Richard Soriano a acquis une solide expérience chez Valeo, où il a notamment occupé les postes de senior trade marketer pour l’Italie et les Balkans, et d’international project manager, où il a dirigé des projets de développement de produits et de marketing sur le marché européen.

Alliance Experts décroche la labellisation Afnor pour son engagement RSE

Alliance Experts franchit une nouvelle étape dans son développement. Le groupement d’expertise automobile a, en effet, décroché le label "Engagé RSE" de l’Afnor, au niveau Progression. Pour l’entreprise, cette distinction, issue d’un audit, valide le travail accompli pour intégrer les principes de développement durable dans toutes ses activités.

Actions concrètes et impact durable

Parmi ses initiatives, Alliance Experts a développé un outil métier propre pour suivre en temps réel l’impact de ses actions. Le groupement aux 65 agences s’est aussi illustré par l’organisation de symposiums réguliers pour partager innovations et bonnes pratiques avec ses partenaires et le grand public.

De plus, l’entreprise s’engage à favoriser les achats responsables, à garantir le bien-être de ses employés et à réduire son empreinte écologique.

Un cap pour l’avenir

La labellisation Afnor, valable pour une durée de quatre ans, comprend également un audit intermédiaire à mi-parcours pour vérifier la mise en œuvre des actions entreprises. Ce processus garantit la continuité et l’efficacité des engagements RSE, en s’assurant que les actions planifiées se traduisent par des résultats concrets.

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"Le travail autour de l'obtention du label a conduit Alliance Experts à intégrer, dans sa culture RSE, les objectifs de développement durable des Nations Unies et les recommandations de la norme internationale ISO 26000. Pour nous, c'est bien plus qu'une récompense, c'est se donner les moyens de mesurer la performance de notre démarche RSE, de préparer le déploiement de la directive CSRD et de diminuer le risque de greenwashing, alors que la directive Green Claims arrive à grand pas", explique François Mondello, président du groupe Alliance Experts

Latifa Boussif, nouvelle responsable marketing France chez Magneti Marelli

Le 1er juillet 2024, Latifa Boussif a pris ses fonctions chez Magneti Marelli Parts & Services. Elle a pris, à Trappes (78), les fonctions de responsable marketing France de l'équipementier. Elle intègre l'équipe de Marco Travaglia, responsable France depuis un an.

La jeune femme de 36 ans dispose d’une expérience de près de 15 ans dans le domaine de l’après-vente automobile, chez divers équipementiers reconnus. Elle a notamment passé dix ans chez bilstein.

Une mission dense

La mission de Latifa Boussif sera de piloter et gérer le plan marketing France de Magneti Marelli Parts & Services. Celui-ci englobe aussi bien le développement de lignes de produits, la gestion de la tarification, la promotion de la marque, l’organisation des évènements et la gestion de la communication.

Elle supervise notamment une équipe de deux chefs de produits : Joséphine Bridon, en charge des produits consommables et carrosserie et Loris Beulque, responsable des produits électroniques, électriques et mécaniques.

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"L'arrivée de Latifa marque une étape importante dans notre stratégie d'expansion. Son expérience du secteur et son dynamisme viennent renforcer notre équipe à un moment clé de notre développement. Nous avons maintenant une équipe au complet avec l’ambition commune de continuer à innover et à offrir des produits de qualité à nos clients", commente Marco Travaglia.

BestDrive : Éric Demouy nommé directeur franchise et Fleet Partner

Éric Demouy est le nouveau directeur franchise et Fleet Partner du réseau BestDrive. À ce poste, il succède à Franck Mathieu, et aura pour mission de développer les réseaux de franchise BestDrive et Eurotyre, ainsi que de consolider la stratégie grands comptes Fleet Partner.

Diplômé de l'EDHEC avec un Bachelor of Business Administration, Éric Demouy possède plus de 20 ans d'expérience au sein du groupe Continental. Il a débuté sa carrière en 2001 en tant que responsable des opérations commerciales. Par la suite, il a gravi les échelons en occupant divers postes stratégiques, notamment dans les domaines des grands comptes et du commerce en Europe.

"Je suis très heureux de retrouver les équipes de BestDrive et d’Eurotyre dont je connais la motivation et la solide ambition. Ensemble, nous allons poursuivre le développement de nos réseaux de franchise, qui comptent déjà près de 300 points de vente", a-t-il déclaré.

Aisin se réorganise pour répondre aux besoins du marché européen

Aisin Europe annonce sa présence au salon Automechanika à Francfort, sur le stand C90 du hall 2.0. L'équipementier japonais compte profiter de l'évènement pour présenter aux professionnels une gamme de produits plus segmentée et une nouvelle offre dédiée aux transmissions automatiques avec des pièces détachées et des kits de révision.

Dans le même temps, de nombreuses nouveautés sur les gammes de vannes EGR, poulies d'amortisseur et autres pièces de qualité OEM seront exposées sur le stand. Un espace sera aussi dédié au remanufacturing.

Une organisation renforcée pour les professionnels européens

Aisin, qui fait partie du groupe Toyota, a procédé à une dynamique de centralisation de ses activités Europe sur le site de Mons (Belgique) ces dernières années. Permettant à l'équipementier de réduire ses délais de livraison, avec 95 % du stock disponible sur site toutes marques confondues. L'usine belge possède également sa propre ligne de production.

"Notre présence à Automechanika Francfort témoigne de notre volonté de nous rapprocher toujours plus de nos clients européens. En centralisant nos activités en Europe et en simplifiant notre offre, nous répondons directement à leurs besoins. Notre objectif est de devenir leur partenaire de choix dans l’après-vente automobile", déclare Tanguy Brohée, marketing manager de Aisin Europe.

Du nouveau côté pièces et logistique chez Corteco

À Francfort, Corteco a de la nouveauté à exposer. L'équipementier sera présent à Automechanika du 10 au 14 septembre 2024. Il y mettra en avant ses gammes étanchéité, pièces caoutchouc-métal, filtration, ou encore direction et suspension pour VL et PL. Côté camions, un nouvel essieu complet de deux mètres de long sera exposé. Les principaux produits d’étanchéité de Corteco y seront mis en exergue.

Un nouveau centre logistique

En avant-première, Corteco présentera aussi son nouveau centre de distribution logistique européen (CDC), situé à Weinheim (Allemagne). Il sera opérationnel d’ici mi-2025. Ce centre de 13 800 m² disposera d'une solution de stockage automatisée avec un entrepôt composé de rayonnages sur multiples niveaux. "Ce nouveau bâtiment s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'entreprise pour améliorer l'efficacité et la durabilité", précise-t-on chez l'équipementier. Une maquette sera présente sur le stand du salon.

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Enfin, Corteco promouvra sa collaboration avec Schrauberblog. Il s'agit d'une équipe de créateurs de contenus allemands avec qui l'équipementier a réalisé plusieurs projets depuis dix ans, dont la restauration d'un camping-car VW T3. Celui-ci sera dévoilé sur le stand, dans le hall 4.

Getac lance le premier ordinateur durci "AI-Ready"

Du 10 au 14 septembre 2024, Getac sera à Francfort pour participer au salon Automechanika (hall 8.0, stand M82) où la marque exposera ses dernières innovations technologiques.

Parmi elles, le tout premier ordinateur portable durci "AI-Ready" au monde, le S510. Ce modèle a été conçu pour améliorer la productivité et l'efficacité des professionnels de l’automobile grâce à l'intégration de l'intelligence artificielle.

L'outil bénéficie d'un processeur Intel Core Ultra 5/7 associé à l’Intel AI Boost et à l’Intel Graphics pour des performances optimales. Une technologie qui peut répondre aux exigences des ateliers lors de diverses opérations, du diagnostic de véhicules aux recherches techniques, en passant par la calibration Adas et EVHC. Selon Getac, les solutions intégrant l’IA offrent des capacités de traitement de données en temps réel, permettant une prise de décision rapide et informée.

Le S510 associe ces fonctionnalités à des certifications MIL-STD-810H et IP53, ainsi qu'à une résistance aux vibrations et aux chutes de 0,9 m. L'ordinateur portable durci est également doté d’un écran de 15,6 pouces lumineux de 1 000 nits pour une meilleure lisibilité, même en plein soleil.

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Ajoutons que l'appareil dispose d'options de connectivité renforcée, notamment le WiFi 6E et le Bluetooth 5.3 en standard, avec en option la connectivité 4G-LTE et 5G Sub-6 pour que les utilisateurs restent connectés.

ZF : Wim Deckx prend la tête de l'aftermarket en France et au Benelux

Wim Deckx (53 ans) est le nouvel homme fort de ZF Aftermarket pour la France et le Benelux. Il succède à Raphaël Amat Macia, qui a choisi de prendre sa retraite en 2024. Ce dernier accompagne d’ailleurs son successeur depuis plusieurs mois dans la transition vers son nouveau rôle.

Dans ses nouvelles fonctions, Wim Deckx travaille en étroite collaboration avec Juri Wagenleitner, responsable de la région Europe pour ZF Aftermarket. Leur objectif commun est de renforcer la stratégie de service client dans les régions France et Benelux. L'accent est mis sur l'optimisation logistique, l'amélioration de la disponibilité des produits et la mise en place de solutions digitalisées, couvrant tous les secteurs d'activité de ZF.

Titulaire d'un diplôme en génie mécanique et en business administration de l'Université d’Anvers, Wim Deckx a débuté sa carrière chez Hansen Transmissions en 2006, avant que l'entreprise ne soit rachetée par ZF en 2011.

Au fil des ans, il a occupé divers postes à responsabilité, notamment en tant que key account manager pour ZF Wind Power et vice president sales Asia. En 2015, il rejoint ZF Aftermarket pour développer les applications hors automobile, avant de diriger les départements non-automotive et équipements d'origine spécifiques.

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Septembre 2024

Automechanika : Sasic lance un catalogue de bobines d'allumage

Présent à Automechanika Francfort 2024, Sasic y accueillera les visiteurs sur son stand (hall 4, D70) pour présenter les dernières nouveautés de ses marques, dont Sasic, Sofare By Sasic, Sadex et Sicab.

L’équipementier tricolore entend notamment dévoiler son nouveau catalogue de bobines d’allumage, qui comprend 100 références couvrant plus de 1 200 applications pour des véhicules de marques françaises, allemandes, asiatiques, etc.

En parallèle, Sasic mettra en avant son développement de produits sur-mesure, une activité qui permet à l’entreprise de répondre aux besoins spécifiques de ses clients en petites et moyennes séries. Cette initiative est en ligne avec la stratégie de diversification de la production de la société normande.

Autre nouveauté, Sasic a adopté de nouveaux packagings éco-responsables pour le stockage et le transport de ses pièces. Ces cartons de regroupement, disponibles en formats 12 et 20 L, illustrent l’engagement du fournisseur en faveur de pratiques plus durables.

Enfin, l’industriel présentera également son catalogue distribution et pompes à eau, lancé en mars. Cette offre regroupe 561 références, dont 86 nouvelles, couvrant plus de 13 389 applications.

Toutes gammes confondues, Sasic distribue aujourd'hui près de 14 000 références pour les véhicules de marques européennes et asiatiques. Ses marques sont distribuées dans 80 pays.

Solutions de freinage pour véhicules électriques : Brembo Beyond EV Kit

Freinage régénératif et à friction des véhicules électriques

Les véhicules électriques ne sont pas uniquement freinés par des freins à friction traditionnels (freins hydrauliques), mais également par des freins à récupération. Dans le cas du freinage régénératif, une grande partie de l'énergie cinétique libérée lors du processus de freinage est récupérée par le moteur électrique. Il ne s'agit là que d'une des innovations rendues possibles par l'électrification des véhicules et qui représente un progrès important en termes de durabilité.

Les véhicules électriques sont freinés de manière régénérative en utilisant le moteur électrique comme générateur. Même si le potentiel de récupération des véhicules électriques est limité, le freinage est essentiellement régénératif. Par conséquent, le frein à friction traditionnel est moins utilisé.

Toutefois, l'intégration du freinage régénératif dans un véhicule présente également quelques défis. Le freinage régénératif seul, aussi avantageux soit-il, ne suffit pas à arrêter un véhicule et à éviter les collisions. Seul le frein à friction conventionnel peut assumer cette tâche. C'est pourquoi les véhicules qui sont freinés par récupération sont toujours équipés de freins à friction. Ces derniers assistent le système de freinage régénératif en cas de perte de puissance ou lorsque la force de freinage disponible n'est pas suffisante pour arrêter le véhicule.

 

La gamme Brembo après-vente spécialement conçue pour les véhicules électriques

Sur les véhicules électriques, le système de freinage régénératif prend en charge une grande partie des opérations de freinage, ce qui réduit la sollicitation du système de freinage hydraulique. Bien que cela diminue l'usure des composants de freinage hydrauliques, leur manque d'actionnement les rend également vulnérables à une corrosion nocive. Cela peut non seulement nuire à la durabilité d'un système de freinage, mais aussi à ses performances.

Face à ces défis, Brembo, l'un des principaux fabricants italiens de freins, a développé sa gamme complète de produits après-vente « Brembo Beyond », qui améliore la dynamique de conduite de la nouvelle génération de véhicules électriques tout en étant axée sur la durabilité.

Avec des disques de frein à revêtement spécial et des plaquettes de frein innovantes adaptées aux modèles de voitures électriques les plus courants, ce kit incarne l'engagement de Brembo à utiliser des matériaux et des technologies de pointe pour offrir des performances et une durabilité maximales.

L'utilisation d'un matériau de friction spécial sans cuivre avec une plaque de support galvanisée réduit à la fois les émissions de poussière et de bruit lors du freinage, contribuant ainsi à prolonger la durée de vie et à améliorer la durabilité.

 

En atelier

Dans un contexte de grands changements dans l'industrie automobile, les mécaniciens d'atelier sont confrontés aux défis spéciaux posés par les véhicules électriques. Le système de freinage d'un véhicule électrique requiert des connaissances et une expertise particulières en raison de sa conception et des exigences particulières en matière de maintenance.

Les aspects à prendre en compte :

Remplacement des plaquettes et disques : Le système de freinage régénératif entraîne le remplacement des plaquettes et des disques de frein des véhicules électriques à des intervalles généralement plus longs. L'atelier doit donc toujours être à l'affût de signes de corrosion, en particulier sur les véhicules qui roulent dans des conditions climatiques plus rudes et dont les freins sont utilisés moins fréquemment.

Changement du liquide de frein : En règle générale, les intervalles de vidange recommandés pour les voitures électriques sont les mêmes que pour les véhicules traditionnels. Du point de vue du produit, les liquides de frein à faible viscosité sont recommandés pour les voitures électriques afin de garantir des performances optimales, en particulier pour les véhicules équipés de systèmes de freinage et de contrôle de la traction sophistiqués.

Plaquettes de frein EV : Les émissions sonores généralement plus faibles des voitures électriques font du bruit de freinage, des vibrations et de la rugosité (NVH) un autre critère important. Une attention particulière doit être accordée aux plaquettes et aux disques de frein afin d'éviter une corrosion excessive et de garantir des performances de freinage constantes et fiables, même lorsque le système de freinage est resté inactif pendant une longue période.

 

Outre les défis qu'elle pose, l'électrification présente également de grands avantages pour l'industrie automobile en termes de performances et de durabilité. L'engagement constant de Brembo en faveur de l'innovation et de la durabilité souligne l'importance de la mission de l'entreprise pour faire avancer ce processus de transformation. Cela se traduit par la ligne de produits Brembo Beyond et sa contribution à un avenir plus vert et plus efficace.

 

Pour en savoir plus allez sur le site Brembo.

Unigom présentera ses nouvelles marques à Automechanika Francfort

L’équipementier italien Unigom annonce sa participation au salon Automechanika Frankfurt, du 10 au 14 septembre 2024 (hall 6, stand C24). Cette édition marque une étape importante pour l'entreprise napolitaine, qui mettra en avant ses dernières innovations, tout en présentant deux marques récemment intégrées à son portefeuille : Deltagom et Ages.

Grâce à ces acquisitions, Unigom a significativement élargi son catalogue qui compte quelque 10 000 références, régulièrement mises à jour. "Automechanika Frankfurt nous offre une plateforme idéale pour présenter ces nouvelles marques, qui incarnent notre engagement à innover et à diversifier notre gamme de produits pour répondre aux besoins croissants du marché", a déclaré Luciano Palmitessa, PDG d'Unigom.